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L'hopital, la charité et le Japon
2 février 2007

C'est le week-end ! (Lorie-style)

Ou pas encore. Je dois tenir jusqu'à 18h50, encore 5h de boulot donc. Ce que j'ai fait ce matin : Arrivée au boulot a 9h50, lecture de sites/blogs jusqu'à 10h40 environ, enfermage dans les chiottes pour jouer a la DS (a un rpg drôlement sympa appelé Mogitate Chinkuru, barairo no ruppi-land. en français : Chinkle l'arnaqueur et le pays des roupies qui sent la rose (ça sonne mieux que couleur)) jusqu'à 11h30, puis re-sites internet et hop a 12h, pause déjeuner, je prends 20 minutes pour manger mon bento puis je sors pour aller au game-center, faire diverses courses et revenir a 13h30. Et la j'écris pour mon blog.
Et le boulot dans tout ça ? me demanderont certains, auxquels je répondrais humblement : DANS TON CUL !
Bref, c'est la fête.

Sinon, une petite scène marrante dans le train hier matin : une petite vieille (PETITE VIEIIIIIIIIILLLLLLLLLLLE) téléphone alors que c'est interdit, et pour pas se faire gauler, se CACHE derrière son sac, ce qui rend le tout encore plus louche, surtout qu'on entend des petits "hai" qui sortent de temps en temps. Il fallait la voir, avec son sac porte juste devant sa tête, c'était culte.

Sinon, la motivation est revenue et le week-end va me permettre de prendre du temps positif pour réfléchir.

Pour le jeu dont je parlais plus haut, c'est une espèce de parodie de Zelda, ou on dirige un petit vieux de 36 ans, qui se voit promettre l'accès au pays des roupies, endroit paradisiaque ou tout n'est que bonheur. Pour cela, il doit mettre de l'argent dans une fontaine, qui se transformera en tour de plus en plus haute selon le niveau. Le but du jeu est donc d'obtenir le plus d'argent possible. Pour cela, beaucoup de solutions, se battre contre des ennemis, vendre des objets aux villageois, partir a la recherche de trésors. On n'a pas de points de vie dans le jeu, notre vie, c'est notre argent et on doit tout faire pour le faire fructifier. Si on se retrouve a sec, c'est game over. Rien n'est gratuit dans le jeu, et il faudra marchander sec pour obtenir ne serait-ce qu'une banale information ou l'accès a un magasin. L'univers du jeu est un trésor d'humour, un peu a la tengai makyo, avec des clins d'oeil a d'autres jeux, dont notamment Zelda. On trouve par exemple un réparateur de ponts qui fait très village people et qui nous fait des mouvements a la Razor Ramon (alias hard gay, a chercher sur youtube) quand il répare. Le jeu est très prenant, et moi qui me croyait dégoûté des rpg ait retrouve une touche d'espoir avec ce jeu délirant qui sort de l'ordinaire aussi bien dans la jouabilite que dans l'univers. Un vrai coup de coeur.

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